Le séisme de Christchurch de 2011 est un tremblement de terre de magnitude 6,3 survenu le 22 Février à 12h 51min 42s heure locale, dans la région du Canterbury. Une réplique de magnitude 5,6 est survenue à 13h 4 heure locale.

Située sur la Ceinture de Feu du Pacifique , la Nouvelle-Zélande subit jusqu’à 15 000 secousses sismiques par an. Ce tremblement de terre est précédé par des centaines de secousses sismiques depuis celui de magnitude 7,0 survenu le 4 Septembre 2010. En raison de la profondeur plus importante de son hypocentre et du plus grand éloignement de son épicentre par rapport à Christchurch, celui-ci a été équivalent à une secousse de magnitude 4 à 5. Ainsi, il n’y a pas eu de morts et les dégâts sont dans l’ensemble moins importants. Ils ont cependant fragilisé certains bâtiments qui se sont finalement écroulés avec le séisme du 22 février.

Cette activité sismique est causée par le déplacement relatif des plaques pacifique et australienne le long d’un système de failles de décrochement dont les principales se trouvent plus à l’ouest et au nord, dans les Alpes du Sud.

L’épicentre du séisme est situé juste en bordure de la ville de Lyttelton, dans la péninsule de Banks, à dix kilomètres au sud-est du centre-ville de Christchurch. Son hypocentre est situé à cinq kilomètres de profondeur.

Proche de l’épicentre, la deuxième ville du pays, Christchurch, subit des dégâts majeurs, l’aéroport endommagé est fermé, le réseau électrique est interrompu ainsi que celui de la distribution d’eau. Parmi les bâtiments ayant subi le plus de dégâts, la cathédrale a vu sa flèche s’effondrer à moitié, une école s’est effondrée sur ses élèves dont une vingtaine de Chinois et l’immeuble de la télévision locale Canterbury Television s’est entièrement affaissé sur ses occupants. Un tiers des bâtiments du centre-ville seront démolis s’ils ne l’ont pas déjà été par le séisme soit environ 755 bâtiments. Il faudra entre cinq et dix années pour reconstruire la ville. Des phénomènes de liquéfaction du sol sont rapportés, entraînant des dégâts sur des bâtiments, les routes et les pistes de l’aéroport international ainsi que des inondations localisées d’eau charriant du sable. Ces 200 000 tonnes de sable et de limon émis par cette liquéfaction du sol provoquent, une semaine après le séisme, des nuages de poussière soulevés par des vents de 70 km/h.

Située à l’épicentre du séisme, la petite ville portuaire de Lyttleton est sévèrement affectée. Aucun mort n’est à déplorer parmi les habitants de la ville mais deux randonneurs sont tués par des chutes de rochers. Dans la rue principale du bourg, 60 % des bâtiments sont détruits.

Plus à l’ouest dans les Alpes du Sud, trente millions de tonnes de glace se détachent du glacier Tasman, situé près du Mont Cook, et sont précipitées dans son lac glacière. Des vagues atteignant 3,5 mètres de hauteur parcourent la surface du lac pendant trente minutes au milieu des icebergs. Les procédures de sécurité ayant été respectées, aucun des visiteurs présents dans les embarcations naviguant à proximité du front glaciaire au moment de l’incident n’a été blessé. La partie qui s’est détachée du glacier mesure un kilomètre de longueur et s’est fragmentée en plusieurs morceaux qui recouvrent un quart de la superficie du lac, les plus grands atteignant pour leur partie aérienne 200 mètres de long sur 50 mètres de large.

Le bilan humain n’a cessé d’empirer au fil des jours. De 65 morts le jour du séisme , le bilan s’est alourdi jusqu’à 180 morts le 12 Mars, soit 18 jours après

de notre côté

En nous promenant dans le centre ville ,nous avons pu constater que la grande majorité des bâtiments cassés sont toujours en construction . Nous sommes aussi aller voir la cathédrale. Plus tard, nous sommes allés au Earthquake Museum (musée du tremblement de terre) qui parlait de celui de Christchurch

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